Décryptage

VIE EN ENTREPRISE : Coaching L’ENGOUEMENT

VIE EN ENTREPRISE : Coaching L’ENGOUEMENT

La quête de sens est plus que jamais à l’ordre du jour dans ce monde incertain dans lequel nous vivons depuis 2020. Entreprises, écosystèmes socio-économiques et sociétés humaines (en mode collectif ou individuel) ont été contraints de remettre en question les acquis, les convictions et les modes d’opération d’hier, chamboulés qu’ils sont par une crise économique à deux têtes (Covid-19 et confl it russo-ukrainien). Et pour ne pas naviguer à vue, être seul. es ou non-préparé.es dans leur recherche de réponses à l’ère VUCA (Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguïté), un coach se présente comme un compagnon à contempler. Pour cause, le coaching est présenté comme un outil permettant l’optimisation des compétences au sein des entreprises et l’atteinte de plein potentiel à l’échelle internationale. Maurice semble d’ailleurs emboîter le pas à cette tendance générale à en juger par le nombre croissant de prestations proposées. Ce n’est pas Magdalena Nowicka Mook, CEO de l’International Coaching Federation, qui dira le contraire. Dans un éditorial sponsorisé intitulé How Coaching can help you move from crisis management to leadership crisis, publié dans le Harvard Business Review en mai 2021, cette dernière fait ressortir l’importance du coaching en entreprise en temps de crise. «Les leaders ont toujours su que l’incertitude dans le monde, sur le lieu de travail et dans la vie personnelle fait que mener une entreprise ou une équipe se relève un défi intimidant et complexe. Dans une crise, les leaders se tournent inévitablement vers ce qu’ils ont sous la main pour surmonter les diffi cultés, et ils passent souvent à côté de ressources qu’ils n’auraient peut-être pas envisagées», précise-t-elle. Avant de mettre en exergue cette ressource spécifi que qu’est le coaching. Selon elle, celui-ci «peut transformer le processus de gestion de crise en un leadership de crise constructif, une approche à la fois proactive et puissante». Tout porte à croire qu’elle n’a pas tort puisque le monde semble s’être mis à l’heure du coaching, qui se décline à toutes les sauces. Meta-coaching, coaching PNL, Corporate coaching, Life coaching, Sport coaching… la profession de coach prend de l’ampleur ici comme ailleurs. «À Maurice, le coaching est devenu un outil essentiel. Sa popularité croissante refl ète l’importance de plus en plus grande accordée au développement personnel et professionnel. Cette tendance s’explique également par l’évolution vers une approche du travail davantage axée sur la collaboration et le travail en équipe, où les individus doivent travailler ensemble de manière effi cace pour atteindre les objectifs de l’entreprise», explique Ravin Lama, Managing Director de Mind Initiatives. Sa société propose des sessions de thérapie du rire aux entreprises comme moyen pour désamorcer les confl its, promouvoir le bien-être, soulager le stress et renforcer la cohésion. Le coaching c’est l’art du maniement de questions pertinentes qui permet à une personne d’atteindre son objectif en trouvant ses réponses à l’intérieur d’elle-même afi n de cheminer vers une meilleure version d’elle-même, décrypte Valérie Imbert Kerambrun, spécialiste en communication et marketing et coach se formant à être accréditée Meta-coach en 2023. «La pandémie de la Covid-19 a été un bon ‘eye opener’. On s’est rendu compte de nos priorités lorsque tout s’est arrêté. Ce qui a favorisé une introspection, qui a débouché sur des remises en question, des divorces et des ‘burn-outs’, mais également des redirections de carrières et des éveils de conscience », fait-elle ressortir. Sur le plan professionnel, «cela a permis aux employeurs de proposer autre chose à leurs employés qu’un simple salaire. Les entreprises accréditées Great Place To Work développent leur marque employeur s’intéressant au bien-être et aux besoins spécifiques (physiques et moraux) de leurs employés afin de les fidéliser et de faire la différence». C’est, précise Valérie Imbert Kerambrun, la nouvelle donne. «De surcroit, l’ère VUCA requiert des aptitudes, qualités et leviers spécifiques pour évoluer dans un monde en perpétuel changement. En tant que coach, nous pouvons faciliter cela.» À l’international, le coaching est d’ailleurs considéré comme un des «fastest-growing professions». Ravin Lama est d’avis que la profession de coach devrait continuer à se développer et à évoluer à mesure que les individus et les organisations reconnaissent la valeur du coaching pour atteindre leurs objectifs et relever les défis d’un monde de plus en plus complexe. D’ailleurs, suivant la mouvance vers un basculement rapide pour le numérique post Covid-19, le coaching en ligne est en plein essor à l’échelle mondiale. «Et il est très probable qu’il se développera aussi à Maurice. C’est un moyen pratique et accessible pour les particuliers et les entreprises d’accéder à des services de coaching n’importe où dans le monde. Toutefois, les coaches devront peut-être adapter leur approche pour s’assurer qu’elle soit appropriée au contexte local.» Tantôt en présentiel tantôt en ligne, la proposition de coaching se fait selon l’appréciation du client «qui voit les avantages de la prestation en ligne également», soutient la coach Valérie Imbert Kerambrun. «Aujourd’hui, le coaching en ligne me permet d’avoir des clients notamment en France et au Canada… Le monde devient ainsi notre terrain de travail.» Mais quid sur le plan personnel ? Le coaching peut-il agir en tant que complément d’accompagnements thérapeutiques ? Notre interlocutrice est catégorique : un coach n’est pas un thérapeute. «On travaille sur des sujets ‘sains’, qui n’ont pas de grosses blessures du passé les empêchant d’avancer. Généralement, c’est à partir de l’ici et maintenant (présent) vers un future plus lumineux.» Elle ajoute que le coach intervient lorsqu’une personne a fini ses sessions de thérapie et souhaite être accompagnée à cheminer vers son meilleur ‘demain’. «Si j’identifie un gros blocage psychologique, je me dois d’en référer à une psychologue déontologiquement.» Cela dit, le coaching est souvent assimilé au mentoring, au consulting ou encore à la formation en entreprise, explicite notre interlocutrice. «Dans la sphère privée, il peut être assimilé à la thérapie psychologique. Donc, comme toute nouvelle profession, elle demande à être mieux connue et structurée. Tout le monde ne peut pas se déclarer coach. Il faut vérifier les certifications et l’ancienneté du coach en nombre d’heures de pratique. Il existe deux grandes accréditations qui sont l’International Society of Neuro- Semantics, que j’ai choisi, et l’International Federation of Coachs, que je respecte», argue la concernée. Pourtant à New Born, association nouvellement lancée et proposant des supports thérapeutiques et alternatifs, l’on considère que l’approche thérapeutique est complémentaire à celle du coaching. «La différence est qu’on utilise des médiations telles que l’art, la danse, le théâtre ou la médiation animale à des fins thérapeutiques. L’oeuvre créée ou le mouvement utilisé n’est pas la finalité, mais l’outil utilisé pour aider et accompagner chaque bénéficiaire » explique sa Managing Director, Béatrice Adam. La société propose principalement des sessions de Team Building sur mesure en entreprise. «On aborde des thèmes tels que l’anxiété et le stress liés au travail, l’estime de soi, la prise de décisions et la qualité de vie au travail. On met aussi en avant la création de liens entre collègues pour que chaque personne se sente valorisée et à sa place. Le tout dans un cadre bienveillant et sans jugement. Être bien avec soi c’est être bien avec l’autre.» Dans un monde entrepreneurial en constante évolution, il est plus qu’important de prendre soin de ses équipes à la fois sur le plan physique que mental, conclut Béatrice Adam. Car le bien-être au travail comme dans la vie quotidienne est le point de départ de cercles vertueux.  

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