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Alexis Merle : Le Fonceur

Alexis Merle : Le Fonceur

Face aux litiges, le greffier au Centre de médiation et d’arbitrage de la MCCI (MARC) qui est aussi avocat, privilégie la médiation et l’arbitrage, qu’il estime sous-utilisés. Mais face aux défis, notamment professionnels, le rugbyman préfère le caramel. Pas de confiserie, ici. Plutôt un plaquage spectaculaire pour stopper net l’adversité et la dégager d’un drop kick pour marquer. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de place pour le doute et les tergiversations pour Alexis Merle quand on a des projets et des ambitions. Pour preuve ? Peu de temps après sa prestation de serment comme avocat au barreau mauricien, il ouvre Merle Practice. Une aventure qu’il qualifie d’enrichissante même s’il lui a fallu faire face à de nombreux challenges. «Les difficultés auxquelles peut être confronté un jeune avocat, sans aucun proche dans la profession et qui se lance en solo deux mois avant la pandémie de la Covid-19, sont énormes. Mais je ne regrette pas mon choix», souligne celui qui estime que dans la vie, il faut savoir prendre des risques calculés et saisir les opportunités. «Toute expérience est bonne à prendre ! Je suis aujourd’hui très épanoui dans ce que je fais.» L’indépendance inhérente à sa profession libérale alimente sa persévérance. Tout comme l’idée d’appartenir à un corps de métier où l’inclusion et l’égalité des genres n’ont rien d’un mirage. Le judiciaire est à ce jour constitué d’autant de femmes que d’hommes. «Près de 70 % des juges de la Cour suprême sont des femmes, soit 17 femmes sur 24. Sans oublier que le poste de chef juge, la plus haute fonction du judiciaire, est occupé par une femme.» Pour l’avocat, la question de genre ne se pose pas quand il s’agit de diriger une entreprise ou une institution d’envergure. «Diriger c’est incarner le leadership, la détermination et la capacité à prendre des décisions tout en s’adaptant. Diriger n’est donc pas une question de genre, mais de compétence et il ne fait aucun doute qu’une femme possède autant de capacités à diriger qu’un homme.» Le jeune juriste a également à coeur sa responsabilité de greffier au Centre de médiation et d’arbitrage placé sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie de Maurice. Sa mission : promouvoir la résolution des litiges par la médiation et l’arbitrage. Une méthode, précise-t-il, qui a fait ses preuves à l’étranger et qui serait peu utilisée à Maurice malgré un cadre législatif et un encadrement de qualité proposés. Sa tâche de greffier consiste ainsi à superviser l’administration des procédures d’arbitrage et de médiation soumises par les parties, garantissant leur conformité aux règlements du MARC et allégeant la charge administrative pour les parties et les médiateurs/arbitres. «En collaboration avec Neil Kaplan CBE KC SBS et le Dr. Jalal El Ahdab, président de la cour et président du conseil consultatif du MARC respectivement, il m’est aussi confié la mission de promouvoir et d’encourager le développement de cette pratique à l’échelle nationale, régionale et internationale.» Qui plus est, les avantages de la médiation sont multiples. Comme l’explique Alexis Merle, outre la confidentialité et une résolution beaucoup plus rapide comparée à des procédures judiciaires, cela s’avère plus économique en termes de ressources financières et de temps. De plus, selon notre interlocuteur, la médiation aide à maintenir de bonnes relations entre les personnes en conflit car elles participent activement à trouver une solution ensemble. Pour le juriste, l’adoption plus courante de ces méthodes alternatives contribuerait à alléger la charge des cours de justice. Quand il ne porte pas la robe d’avocat, Alexis endosse le rôle de capitaine de l’équipe nationale de rugby à 7. Un sport qu’il pratique depuis qu’il est âgé de 12 ans. Le rugby mauricien a beaucoup évolué au fil des années, dit-il. Et aujourd’hui la sélection masculine porte haut les couleurs du quadricolore au niveau régional. Gageons qu’il a dû certainement apporter sa pierre à l’édifice...

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