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AUX SOINS DU CANCER DU SEIN : LES GUERRIERS EN MARCHE

AUX SOINS DU CANCER DU SEIN : LES GUERRIERS EN MARCHE

Personne n’est à l’abri de cette maladie qu’est le cancer du sein, qui fait vaciller le monde de celles qui en sont atteintes. Au cœur de cette lutte, des femmes qui ont traversé des moments très difficiles, mais qui refusent de se laisser submerger par la peur et la défaite. Encadrées par l’équipe de l’ONG Breast Cancer Care (BCC), elles trouvent la force de se réinventer et de donner un nouveau sens à leur vie. Shamima Patel-Mongauze, la fondatrice et présidente du BCC, en sait quelque chose. Elle fait partie des survivantes qui ont connu l’avant, le pendant et l’après cancer du sein. Une ‘warrior’ parmi les ‘warriors’ qui, depuis la mise sur pied de son ONG, a une vision claire de ce qu’elle veut accomplir pour ces nombreuses femmes en traitement ou en rémission. Et elle se donne les moyens de la concrétiser car elle est notamment convaincue de l’importance de montrer la face lumineuse d’une vie après le cancer du sein. Pour avoir vécu avec et combattu la maladie, elle veut que le monde sache que le cancer du sein ne dicte pas la destinée des femmes touchées. De cette conviction naît le Warriors Empowerment Program, un projet qui enseigne aux survivantes du cancer du sein des compétences créatives, telles que le crochet et la peinture sur toile. Les bénéfices obtenus de la vente de ‘tote bags’ et autres vêtements en crochet soutiendraient ainsi l’association. L’initiative, encore à l’état embryonnaire, permettrait également aux participantes d’avoir une source de revenus, si ce n’est d’accroître leur indépendance financière.   Mais le programme va au-delà de l’aspect financier. «Pour l’instant, je mène ce projet au sein d’une petite communauté. Mon rêve est de le développer à l’échelle nationale. Il y a tant de femmes touchées par le cancer du sein, qui traversent des épreuves familiales difficiles, se replient sur elles-mêmes par manque de repères », souligne Shamima Patel-Mongauze. Ce programme offre aux femmes touchées parle cancer du sein un espace où elles peuvent se réinventer, apprendre à maîtriser de nouvelles compétences et surtout, se sentir utiles. Grâce à ces ateliers, des liens se tissent. Ces femmes, qui se sentaient jusque là seules, finissent par former une famille soudée. Elles voient en ces ateliers un espace de partage où elles se confient leurs expériences, leurs doutes, leurs joies tout en s’épaulant mutuellement. Catherine Maigre, 49 ans, est membre du programme depuis janvier. Avant cela, elle était cantonnée à la maison en raison de sa maladie alors que son époux et sa fille se rendent au travail. Le Warriors Empowerment Program a changé la donne. «Venir au centre m’offre l’occasion d’explorer de nouveaux passe-temps et de rencontrer des femmes qui partagent la même réalité que moi et qui m’inspirent.» L’habitante de Forest-Side a été diagnostiquée pour la première fois à l’âge de 34 ans et malgré trois rechutes, elle demeure résolument optimiste.   Nous rencontrons également Sylvie Marie Lourdes, 63 ans. La sexagénaire suit assidûment les cours de peinture et de crochet. On lui découvre un cancer du sein en 2010.Elle raconte avec émotion : « Lorsque j’ai su que j’étais atteinte, je ne voulais plus sortir. Les gens autour de moi semblaient tous connaître quelqu’un qui avait succombé au cancer. Je craignais de ne pas vivre assez longtemps pourvoir mes enfants grandir. Mais finalement, j’ai la chance de voir grandir mes petits-enfants.» Ces deux récits de bravoure et d’espoir ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres, qui peuplent l’univers du BCC. Quelque 150 femmes sont inscrites au Warriors Empowerment Program à Maurice. Il faut également compter avec pas moins de 70‘warriors’ à Rodrigues.   «Le cancer du sein s’attaque à la féminité de ses victimes, mais il ne doit pas éteindre leur lumière intérieure», martèle Shamima Patel Mongauze. Diagnostiquée d’un cancer du sein en2010, elle est, à l’époque, confrontée à une réalité déconcertante : malgré la prévalence de cette maladie, il y a un manque flagrant d’informations et de soutien pour les femmes touchées.   C’est cette lacune qui la pousse à fonder le BCC en 2014, avec pour mission d’aider et d’accompagner les patientes qui luttent contre cette redoutable maladie. Elle rappelle avec force: «L’ablation d’un sein est un événement important. Beaucoup de femmes ont peur du regard de la société. Mais avec une prothèse mammaire, leur vie change. Elles s’ouvrent davantage à la parole. Cela nécessite souvent un soutien psychologique important. Certaines de nos patientes refusaient de parler lorsqu’elles sont arrivées, mais aujourd’hui elles sont épanouies. Même après le cancer du sein, la vie continue, et elle peut aussi être belle.» Les ‘warriors’ rencontrées le jour de notre visite en sont autant de preuves vivantes.

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