Ah, les fêtes de fin d’année ! Je ne sais pas pour vous, mais ça m’a l’air d’un souvenir lointain. Probablement la faute à cette impression (certitude) d’avoir plus que jamais la tête dans le guidon depuis la reprise. Il est vrai qu’entre le travail usuel et les projets qui pullulent, on a vite fait d’oublier les merveilleux moments passés en famille.
Confidence pour confidence, j’ai eu le bonheur de profiter de l’enfant (prodigue) durant cinq bonnes semaines. Un record après sept ans. Le pied, quoi ! Même s’il m’a traitée d’odieuse à peine ses valises déposées dans la pièce qui lui servait de chambre jusqu’à ses 18 ans ! On dit que je l’ai cherché, mais ça c’est une histoire pour un autre jour.
À part ça, tout était parfait. Son père et moi avons eu le ‘privilège’ de rencontrer (enfin) sa chérie. Après s’être jaugées les deux premiers jours, on a fini par devenir copines comme cochonnes. Donc, doublement le pied ! C’était La Fête à la maison pour parodier le titre de la célèbre sitcom américaine sortie en 1987. Tout ça pour vous dire que le départ a été vécu comme un véritable déchirement. Et oui, je sais, toute bonne chose a une fin.
Ce qui m’amène à ma sœur d’arme Zaza. J’avoue que cette période était plutôt compliquée pour elle, déchirée qu’elle était entre son amour officiel et officieux. En dehors, sa vie était réglée comme du papier à musique : couple parfait, mioches parfaits, déco parfaite, dressing code parfait (elle est abonnée à Essentielle), repas de fêtes plus que parfaits. Tiens, elle me rappelle Bree Van De Kamp dans Desperate Housewives ! Mais en dedans, ‘gosh’, c’était le chaos émotionnel total !!!
Parce que, tenez-vous bien, la première rencontre électrique avec son grand amour retrouvé sur LinkedIn a ouvert la voie à d’autres. Bah oui, c’était couru d’avance. Et forcément, je me suis coltiné des comptes-rendus de rencontres illicites kilométriques. Elle m’abreuvait de détails allant du simple battement de cils au moindre frétillement ressenti avec arrêt sur les souvenirs échangés et leur état d’âme respectif… Bien platonique tout ça ? Mouais… Jusqu’au fameux baiser langoureux échangé dans une cage d’escalier !!!
Oui, oui, ce qui devait arriver, arriva ! Vous êtes toute retournée ? Pas moi (emoji diabolique). De vous à moi, je trouve qu’ils en ont mis du temps vu leur lourd passé. C’était comment ? Comme, je cite, ‘se jeter sur une piña colada après une longue traversée du désert’. Vous êtes assoiffée de détails ? Allez, pas besoin de vous faire un dessin, hein ! Donc, je passe. L’essentiel étant que Zaza est convaincue d’aimer deux hommes à la fois (emoji dépassé). Deux Valentin ? Y’a de quoi pour que Zaza-Valentine voit double en ce mois de février.
