YVETTE DANTIER. La jeune femme à la guitare

YVETTE DANTIER. La jeune femme à la guitare
Le chant a toujours fait partie de son univers. Mais outre sa voix veloutée, la chanteuse et guitariste Yvette Dantier pince légèrement du nez lorsqu’elle sourit ou rit aux éclats. Un atout des plus charmants chez cette jeune femme très nature qu’on a pris plaisir à découvrir.

Sa guitare et elle semblent s’emboîter parfaitement. Quand Yvette Dantier, 27 ans, se met à chanter, ses jolies boucles cascadent vers ses épaules tantôt recouvertes tantôt dénudées pour les frôler avec douceur.

 

Aussi loin qu’elle s’en souvienne, le chant a fait partie de son univers. Mais les choses sérieuses commencent vraiment en 2005 lorsqu’elle remporte le concours de chant télévisé Timambo. C’est le déclic. Yvette se met à la guitare, enchaîne concerts et concours de chant. Et même si elle opte pour la filière scientifique avant de se tourner vers le domaine de l’Operations Management, son cœur reste lié à la musique.

 

Ainsi, elle continue de se perfectionner en guitare en suivant des cours à distance dispensés par la Royal School of Music. Parallèlement, la jeune femme se découvre des talents d’écrivaine. Quand le moment s’avère propice, elle donne vie à des histoires pour s’évader.

 

 

Pourquoi la guitare ?

Parce que c’est un instrument que l’on peut trimbaler partout aisément. Et vu que j’en joue souvent dans la nature, c’est l’instrument parfait pour moi.

 

Si tu étais une note de musique ?

Le «la» car dès que j’entends n’importe quelle musique, c’est la note qui me vient automatiquement à l’esprit.

 

Quels sont les mots qui reviennent lorsqu’on te décrit ?

Douce et sensible.

 

Comment envisages-tu ta vie d’artiste post-Covid ?

C’est dur comme question ! Surtout qu’il est impossible de prédire l’avenir… La terre tourne depuis des millénaires. Il y a toujours eu des hauts et des bas. Si nous sommes au plus bas en ce moment, je suis sûre que nous nous en sortirons encore une fois et certainement, plus forts qu’avant.

 

Une attaque zombie, tu as quoi dans ton sac ?

Un désinfectant pour les mains ! (Rires)

 

Une chanson qui te met la larme à l’œil ?

Calling you interprétée par Jeff Buckley.

 

Ta première fois sur scène ?

Je devais avoir 5 ou 6 ans. C’était lors d’une fête à mon école maternelle. J’ai chanté Belle de la comédie musicale Notre Dame de Paris sans micro. Quand j’ai commencé à chanter, le silence était palpable. J’ai entendu résonner ma voix et pour la première fois, j’ai senti que l’on m’écoutait vraiment. C’était un sentiment très particulier. Je n’oublierai jamais.

 

Un plat que tu as essayé ?

Des cookies véganes aux chocolats noirs.

 

La Covid-19 est venu plomber le domaine culturel. Ton opinion ?

Il ne se porte pas mal en lui-même. Au contraire, les artistes se dédient plus à leur art et c’est très positif. C’est plutôt la monétisation du secteur qui en est affectée.

 

Dans la douche, tu fredonnes quoi ?

Black Hole Sun de Soundgarden.

 

Un moment de ta vie qui te fait sourire ?

Le jour où je suis me suis retrouvée les pieds en l’air sur scène devant une salle d’étudiants pliés en deux. Le fait d’avoir trouvé la force de me relever pour terminer ma prestation comme si de rien me fait encore sourire.

 

Pour être soi-même, il faut…

Avant tout s’accepter.

 

Les aliments que tu fuis ?

Les produits industriels.

 

Le plus beau compliment venant d’un fan ?

«Je pourrais t’écouter chanter des heures et des heures.»

 

Tes projets ?

Je les écris au jour le jour.


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