Karrim Abbasakoor, directeur de Car Club : Il carbure aux défis

Karrim Abbasakoor, directeur de Car Club : Il carbure aux défis
Il est jeune et il a la fougue. L’audace de toujours voir plus grand et plus loin. La volonté de faire les choses différemment. Karrim Abbasakoor a créé Car Club il y a 8 ans. Avec pour ambition, de marquer l’univers des voitures de seconde main par la qualité et la créativité de ses prestations.

Directeur d’entreprise, spécialisé dans l’importation de voitures de seconde main. Comment en êtes-vous arrivé là ?

Je suis ingénieur en mécanique de formation. De retour à Maurice, après des études à l’université de Warwick en Angleterre, j’ai travaillé pendant 4 ans dans une boîte de conseils. Parallèlement, j’ai poursuivi des études pour devenir expert-comptable et je suis membre de l’Institute Of Chartered Accountants in England & Wales (ICAEW). Mais mon amour pour les voitures a repris le dessus. J’ai donc créé Car Club il y a 8 ans.

S’il fallait résumer Car Club en quelques phrases…

On est spécialisé dans l’importation de voitures de seconde main. On vend des citadines japonaises mais on met surtout l’accent sur les voitures haut de gamme. Il y a trois ans nous avons ouvert Car Club Engineering à Motorway de Bagatelle pour assurer la maintenance des véhicules. Puis est venu Car Club Lubricants. On a aussi lancé une filiale de location de voitures. Depuis ces trois dernières années, on a diversifié et consolidé notre offre pour offrir à nos clients une expérience 360°. Le client étant la driving force de notre stratégie.

Et d’où vous vient votre goût pour le monde des affaires ?

Au risque de faire un peu cliché, c’est par passion que je suis dans les voitures. Après, j’ai grandi dans un environnement où l’on gravitait toujours autour des affaires. Mon père, qui est expert-comptable aussi, a toujours eu des business à côté. Je pense que la fibre entrepreneuriale a toujours été en moi et attendait juste à faire surface.

«…Hope for the best and plan for the worst. C’est ma devise…»

En dehors des voitures, qu’est-ce qui vous anime ?

Le sport. Je pratique le golf et la boxe. Et un peu de foot entre amis. Quand on est directeur d’entreprise, le sport est un refuge pour rester bien dans sa tête et pour garder la forme physique. J’ai aussi une curiosité pour l’actualité, comprendre le monde qui nous entoure. Et je suis un grand amoureux des animaux. J’ai quatre chiens et deux tortues.

Nous vivons dans une époque difficile. Quelle est votre devise pour faire face ?

Hope for the best and plan for the worst. C’est ma devise. On n’a pas le droit d’être pessimiste quand on dirige un business, on doit avoir beaucoup de flexibilité, être agile. Accepter que ce qui a marché hier, ne marche pas aujourd’hui. Avoir la volonté de se réinventer.

Et si vous pouviez tout recommencer au niveau professionnel, quel métier feriez-vous ?

C’est la question que je me pose les mauvais jours ! Je suis fasciné par les métiers manuels. C’est formidable, ces gens qui créent des choses, qui travaillent de leurs mains. En tout cas, ça doit être plus gratifiant que d’être derrière un ordinateur.

Des projets, un rêve, un vœu ?

Que Car Club continue de grandir. Qu’on reste décalé dans notre manière de faire. Qu’on reste fidèle à notre philosophie de toujours placer la qualité avant le profit. Qu’on permette aux Mauriciens de découvrir encore plus de belles choses dans l’univers automobile.


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