«Dearest gentle reader… Did you miss me ?». Si comme nous vous êtes friand.es de films et de séries en VO, ces deux petites phrases résonneront comme une douce musique à vos oreilles car annonciatrices de la nouvelle saison (très attendue) de Bridgerton. Et on n’a pas été déçue pour un sou. D’ailleurs, on serait même tentée de dire que cette Saison 2 produite, rappelons-le, par Shonda Rhimes aka Shondaland (Grey’s Anatomy, Scandal, Inventing Anna) et Chris Van Dusen, tend à surpasser la Saison 1. À croire que le nom de code de ce tandem est Crescendo.
Le pitch
L’union entre sa sœur Daphné (Phoebe Dynevor) et le séduisant duc de Hastings (Regé-Jean Page) étant bel et bien scellée et consommée, Anthony Bridgerton (Jonathan Bailey) estime qu’il est temps pour lui de se ranger et d’accomplir son devoir de vicomte.
La reine Charlotte (Golda Rosheuvel) ayant déclaré la saison ouverte, il se met donc en quête de la femme parfaite, qui deviendra sa vicomtesse. Sauf que la tâche est plus ardue qu’il ne le pense. Tout au moins jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre des sœurs Sharma, Kate (Simone Ashley) et Edwina (Charithra Chandran)…
Pourquoi voir cette Saison 2 ?
Pas de redondances, ici. Bien qu’il soit toujours question de bal des débutantes et d’une succession de réceptions extravagantes, de promenades et autres visites chez la couturière agrémentés de savoureux potins signés de l’inégalable Lady Whistledown (on vous laisse la surprise !), Bridgerton 2 déroule une trame totalement différente de la première saison. Normal quand on sait que la série est adaptée des romans à succès de Julia Quinn et que l’auteure se focalise sur un membre différent de la famille Bridgerton à chaque tome publié.
Du coup, c’est au tour d’Anthony, l’aîné, de mener le bal. Et quel bal ! Cette Saison 2 est scandaleuse, débordante de romance, de décors, de costumes d’époque et de bals aussi colorés qu’enchanteurs et décadents. Les personnages secondaires de la première saison, notamment Penelope Featherington et Eloïse Bridgerton prennent de l’épaisseur. Les sœurs Sharma sont de sublimes additions, qui font oublier l’absence de Regé-Jean Page et de scènes sulfureuses, compensées par les étincelles quasi-palpables entre Anthony et Kate.
Bon point également aux anachronismes musicaux (Madonna et Pink en version Régence, on adore !) et au mélange ethnique dans cette aristocratie britannique (au final inclusive), qui ne jure que par l’ordre social. Bref, Bridgerton 2 est piquant, drôle et se regarde d’un trait. Un vrai régal !
